ARBOIS TROUSSEAU VIGNES AUX ÂNES 2019

Grandes Parcelles

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2021   2022  
Plusieurs générations ont été nécessaires pour patiemment constituer l’un des plus beaux domaines de la région, centré sur ses appellations phares : Château-Chalon, l’Étoile et Arbois. Le domaine Maire & Fils couvre aujourd’hui 234 hectares de vignes, produisant tous les cépages de la région.

100 % Trousseau.

Le Trousseau cépage tardif et exigeant d’origine comtoise, un cousin génétique du Savagnin qui requiert des sols plus légers, graveleux et chauds.

Une très belle expression du cépage Trousseau, combinant à merveille le croquant du fruit et l’élégance du bois à la jurassienne ! Dans sa robe d’un rouge soutenu, cet Arbois offre un nez très fin, sur les petits fruits rouges et noirs et des notes boisées et épicées.

En bouche, les fruits noirs se mêlent avec élégance aux  tannins corsés valorisés ici par le passage en fût. Un vin gourmand et racé, à la structure élégante et équilibrée.

À déguster sur des viandes rouges, en sauce ou grillées, un magret de canard sauté, ou un beau plateau de fromages.
De 14 à 15°C.
À déguster dans les 3 ans suivants le millésime pour apprécier toute la fraicheur et le fruit, mais il se conservera aisément de 6 à 8 ans.
Petit par sa taille, mais grand par son exceptionnelle diversité, le vignoble jurassien s’étire sur 80 kilomètres entre la Bourgogne et la Suisse, à la frontière Est de la France.

L’Appellation Arbois est la plus ancienne et la plus étendue des quatre AOC géographiques du Jura. Son nom viendrait des mots celtes « ar » et « bois » qui signifient « terre fertile ».
Cette cuvée parcellaire est issue de raisins de Trousseau récoltés manuellement sur la parcelle dites de la vigne « Aux Anes », propriété historique de la famille Maire, située tout au nord du Domaine (au Sud-Ouest du village d'Arbois).

- Surface de la parcelle : 4,96 Ha
- Exposition : ouest / nord-ouest
- Age des vignes : 31 ans  (1993)
- Sols : argiles et marnes

Le travail dans les vignes, est basé sur le respect de la nature et des sols. Pour les jeunes vignes, situées sur les fortes pentes, pour éviter l’érosion, nous bêchons un rang sur deux, pratiquons des remontages de sols pour aérer les terres soumises au tassement dû à l’humidité, et de l’enherbement avec des plantes sélectionnées telles que le trèfle, qui, en exerçant une concurrence sur la vigne permet de moduler son alimentation minérale et hydrique et de contrôler sa vigueur et son rendement.

La taille Guyot double s’impose pour ce cépage pour mieux en maitriser son rendement.

Réception de la vendange manuelle, avec tri sur table de tri.

Macération totale de 12 jours en cuve inox thermo régulée. Suivi régulier tout au long de la fermentation, intégrant quelques remontages et pigeages. Au moment du pressurage, les jus de presse et de goutte sont assemblés et soutirés pour une fermentation malolactique sur lies fines.

Élevage partiel en fûts (25%), le reste en cuve pour un bel équilibre entre fruit et rondeur.

Avec un hiver peu rigoureux, le débourrement de la vigne a débuté dans le Jura la première quinzaine d’avril entrecoupé de plusieurs épisodes de gel sans grand impact mais un gel tardif sévère les 4, 5 et 6 mai a impacté de façon importante le potentiel de production 2019.

Le stress du gel a ensuite fait apparaître des floraisons hétérogènes autour de la mi-juin dont les conséquences se sont vues sur certaines parcelles au moment de la récolte (grains à des stades différents au sein d’une même grappe).

L’été a achevé la chute du rendement sur le cépage Poulsard notamment en provoquant des brulages et pertes de grappes supplémentaires : avec un rendement final autour des 7 hl /ha !

Malgré tout, l’été Jurassien a été traversé par des orages estivaux avec des pluviométries abondantes limitant l’impact de la sècheresse sur les rendements non impactés par le gel et les brulures.

Les vendanges se sont déroulées sans une goutte de pluie du 5 au 24 septembre avec des maturités élevées certainement dues aux faibles rendements qui se sont confirmés autour des 20 hl/ha, des acidités supérieures à 2018  (acide malique plus élevé) et des qualités de matières polyphénoliques hétérogènes selon les cépages mais laissant présager un millésime particulièrement aromatique qu’on retrouve déjà à la dégustation.